Barry Amadou, jeune bouvier de 19 ans, ne pourra plus jamais faire paître son troupeau. Il a atrocement été tué à « Largatonvogo », bourgade située à 13 km de Ferkéssédougou. C'était le dimanche 4 novembre 2018.
Et c'est le présumé odieux tueur lui-même, qui va expliquer son œuvre macabre, machiavélique. « En brousse où je me trouvais, je l'ai vu arriver. Quand je lui ai demandé où il s'en allait, il m'a répondu qu'il allait faire paître ses bêtes. Et comme j'avais besoin d'un crâne humain, je lui ai soudainement arraché sa machette avec laquelle, j'ai coupé sa tête », explique froidement le tueur présumé, tenant son « trophée » dans un sac.
Si le meurtrier présumé admet agir sur instruction, il refuse cependant, de dénoncer son mandant. Et malgré l'interrogatoire « offensif » des éléments de l’adjudant-chef Oka N’goran André, commandant de la brigade de gendarmerie de Ferkéssédougou, l’assassin présumé campe sur sa position. Celle de ne rien révéler du tout, du commanditaire de son acte ignoble.
Notons qu'après son acte odieux, l'homme cherchait à placer sa « marchandise ( la tête de Barry),» quand il est dénoncé à la brigade de gendarmerie. C'est ainsi que cet individu dont l'identité n'est pas révélée, est appréhendé avec son ignoble colis, dans le périmètre de la Sucaf-Ci. Une enquête est ouverte, pour cerner tous les contours du crime abominable et retrouver toux ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont concouru à sa commission.
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